On retrouve des traces de la Réflexologie en Egypte ancienne, comme le prouvent les fresques du tombeau d'Ankhmahor (le plus haut dignitaire après le roi) à Saqqara, datant du début de la 6ème dynastie, 2330 ans avant J.C. environ, connu sous le nom de tombeau des médecins. Les hiéroglyphes signifient: "Ne me fais pas mal." Le praticien répond : "Je ferai en sorte que tu me remercies."
En Occident, c'est en 1917, qu'un ORL, le Docteur William Fitzgerald publie un livre extrêmement intéréssant intitulé Zone Therapy or Relieving Pain At Home (Thérapie de Zones), dans lequel il décrit comment il parvenait à apaiser la douleur de ses patients en utilisant divers accessoires sur leurs mains et leurs doigts, selon le principe de la découpe du corps humain en 10 zones longitudinales. Il y expose les rudiments de ce que nous appelons aujourd'hui reflexologie .
Par la suite, le Dr Joe Riley et la physiothérapeute Eunice Ingham s'intéressèrent aux travaux de Fitzgerald. Cette dernière partit du schéma rudimentaire des zones réflexes sur les pieds laissé par le Dr Fitzgerald et entreprit de longues années de recherche pour aboutir à la rédaction de 2 livres et à l'élaboration des célèbres planches des zones et points réflexes sur les pieds, encore utilisées de nos jours.
Son neveu, Dwight Byers, fut un des premiers cobbayes de Eunice Ingham, puis il devint son bras droit dès 1961. Maintenant agé de plus de 80 ans, il poursuit toujours l'oeuvre de sa tante, convaincu, comme elle, que la réflexologie peut contribuer à soulager les souffrances de l'humanité.
"Les premiers grands réflexologues européens ont tous étudié la réflexologie à partir des années 60 avec Eunice Ingham et son neveu Dwight Byers. Certains noms vous seront familiers, car ils ont encore des écoles en Europe ou en Asie : Hanne Marquardt, Doreen Bayly, Heidi Masafret, le Père Joseph (appelé Rwo Shur et adepte de Heidi Masafret), Tony Porter, Lynne Booth, Jan Williamson, Guy Boitout, Eric DENIEL …
Les planches des réflexes podaux de Eunice Ingham ont été modifiées par chacune de ces écoles, soit pour des raisons de droits d’auteur à la famille de Madame Ingham, soit pour mieux correspondre aux découvertes de certains de ces chercheurs.
Bon nombre de ces premières écoles ont aussi apporté des changements techniques sur la façon de travailler les réflexes sur les pieds par rapport à la méthode originale, mais elles ont à présent fait leurs preuves et montré leur sérieux dans le monde de la réflexologie. L’histoire nous prouve ainsi que la Méthode Ingham constitue une excellente base de travail et peut servir de tremplin pour l’apprentissage de toute autre technique de soin "